Brouwerij Van Honsebrouck, connue par exemple pour les bières Passchendaele, St. Louis, Filou et Kasteelbier, existe déjà depuis plus de 100 ans. De génération en génération cette entreprise est détenue par la famille Van Honsebrouck. La brasserie qui aujourd’hui emploie environ 85 personnes, a déménagé en février 2016 vers le tout nouveau complexe ‘Bierkasteel’ à Izegem, où depuis toutes les activités ont été centralisées.
Marnix Vervust est actif depuis plus de 6 ans en tant que directeur technique ainsi que Hans Mehuys travaillant depuis plus de 32 ans en tant que directeur de production et est également responsable pour la majorité des achats, à l'exception de l'emballage (carton, bouteilles).
Marnix nous décrit que : "Les machines du département d'embouteillage fonctionnent trois jours non-stop, du mardi matin au vendredi matin. Les employés travaillent en deux équipes. Etant donné que l’hygiène est stricte dans l’industrie alimentaire, il faut beaucoup de temps pour effectuer les travaux de nettoyage requis pendant les arrêts de production. Ici, à Izegem, nous brassons pas moins de 29 bières différentes qui ne sont pas toutes dans le même type de bouteilles. Au total, nous avons cinq modèle de bouteilles différents, toutes avec leur propre approche ainsi que leur propre étiquette. Toutes ces bouteilles doivent être fournies avec une date de péremption. En ce qui concerne les bouteilles destinées à l'exportation, il nous est demandé de fournir les boîtes contenant les bouteilles avec un code à barres standard pour garantir leur traçabilité. "
Hans ajoute : "Dans le passé, nous avions une sorte de boîte par produit qui devait être étiquetée manuellement. Ce qui nécessitait naturellement beaucoup d'espace de stockage et entraînait des coûts élevés. Il y a deux ans, nous sommes passés vers une boîte générique brune où deux côtés sont déjà pré-imprimés avec le logo de la brasserie. Le nom de la bière ainsi que le code à barres correspondant sont imprimés à l’aide des deux imprimantes Viajet T100 de la marque Matthews, une sur le long côté l'autre sur le côté court. Nous parlons ici d’une cadence de 500 boîtes heure.”
L'achat des imprimantes Matthews n'est pas le premier achat via Presa. "Il y a environ six ans, à travers un projet avec Kosme (filiale du groupe Krones), nous nous sommes retrouvés avec la société Presa pour l’intégration d’une imprimante de la marque Linx, étant distributeur exclusif pour la Belgique et le Grand Duché du Luxembourg. Vu notre satisfaction de l'imprimante à jet d'encre Linx 4900 ainsi que du service que nous avons reçu de chez Presa, nous avons également acheté les deux imprimantes cartons de la marque Matthews chez le même fournisseur. "
Marnix complète : "C'est vrai, l'imprimante à petits caractères Linx a été achetée quand je venais de commencer à travailler à la brasserie. La Linx 4900 est intégrée dans l'étiqueteuse et imprime directement sur les étiquettes la date d'expiration ainsi que le numéro de lot avant d’être apposée autour de la bouteille, chaque bouteille ayant son propre type d'étiquette. En fait nous avons deux endroits où nous imprimons, il nous suffit de simplement positionner la tête d'impression en fonction de l'endroit où nous voulons imprimer. Par exemple, nous avons des étiquettes qui envelloppent complètement la bouteille mais aussi des bouteilles avec deux étiquettes. Pour chaque étiquette nous avons une position de la tête d’impression spécifique comme sur la photo. Nous parlons de cadence de marquage d'environ 3000 bouteilles par heure. "
"Dans ce département axé sur l'exportation en croissance constante, les bouteilles ne sont pas étiquetées de manière standard ", poursuit Hans. "Après tout, elles sont destinées à des pays où une législation différente est souvent appliquée, comme c'est le cas par exemple pour Israël, le Chili, la Russie et les États-Unis. Selon le pays de destination, les bouteilles doivent porter une étiquette différente, d'où les plus petites quantités. De plus, outre l'histoire juridique de la traçabilité, nous traitons également la question de la langue. Nous ne pouvons plus faire une étiquette générique car les ingrédients doivent toujours figurer sur l'étiquette dans la langue du pays concerné. "
Marnix ajoute : "L'étiquette entoure complètement les bouteilles, qui sont placées dans une boîte de 6 ou de 12 unités. Comme expliqué précédemment : depuis deux ans nous imprimons sur la boîte d’une part un code à barres pour la traçabilité et d’autre part, le nom de la bière afin que les gens dans l'entrepôt puissent immédiatement identifier le type de bière dans la boîte. Les boîtes sont purement un moyen de transport. Ils ne se retrouvent pas dans les magasins tels quels étant donné que la bière est vendue à l’unité dans ces pays."
Brouwerij Van Honsebrouck se porte bien. Par exemple, un nouveau projet est prévu vers la fin de cette année. Hans explique : “En raison de la nécessité d'une plus grande capacité dans l'usine d'embouteillage, nous allons convertir la ligne existante pour l'impression des boîtes, et nous désirons à nouveau utiliser le même type d'imprimante Matthews. De cette façon, les imprimantes sont interchangeables sur les lignes en cas de défaut. "
Sur ce nous dégustons une bonne bière bien fraîche pour les projects à venir !
