Group RIEM, fondé en 1963 et situé à Ligny, est une PME familiale basée en région wallonne, qui travaille avec une vingtaine de personnes et est fabriquant belge d’aérosols. Le nom RIEM trouve son origine dans les prénoms des fondateurs Emile Nicoletti et son épouse Rita.
Les produits les plus connus du Group RIEM sont notamment l’insecticide appelé ‘TI-TOX TOTAL’ et les produits ménagers, par exemple, les produits d’entretien de meubles, vendus dans le commerce de détail mais aussi en grande surface. Ce groupe exporte également vers le Luxembourg et en France
Michaël Ragatuso, responsable du laboratoire (recherche et développement des produits, contrôle de qualité), a déjà 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise et gère tout le volet réglementation. Ingénieur de formation, il collabore également étroitement avec le responsable du département production.
Michaël Ragatuso explique: " On a deux lignes de production avec une capacité annuelle de 4 à 5 millions d’unités qui tournent 5 jours sur 7, de 8 h à 16h30. La vitesse de nos lignes est actuellement limitée à 30 aérosols à la minute parce que l’emballage en carton est toujours assuré par des personnes. Les machines permettent une accélération sensible mais la capacité humaine ne permet pas de suivre une cadence plus élevée, cela fait environ 10.000 pièces par jour par ligne."
Les 2 lignes de production ont quelques petites différences dans la composition de différents types de machines, notamment avec l’achat récent (installé au mois d’août 2017) de la nouvelle étiqueteuse ALline de la marque ALtech. L’ingénieur continue : " On n’a pas encore testé tous les formats d’étiquettes sur cette ligne mais nous sommes déjà très satisfaits des premiers résultats. Autre différence notable : le type de produits fabriqués. Une des deux lignes de conditionnement est directement alimentée via deux cuves chauffantes, nécessaires dans certains process de mélanges (cires par exemple)..."
“ Pour tout ce qui concerne l’emballage et les techniques de codage, ce sont les mêmes machines sur les 2 lignes : sur les aérosols mêmes, donc l’emballage primaire, un numéro de lot de traçabilité est imprimé avec une machine à marquage jet d’encre Linx CJ400 sur le dessus de l’emballage métallique, c’est-à-dire sur le dôme.” Group RIEM a acheté les 2 jet d’encres Linx en 2013 pour remplacer leurs anciennes codeuses (d’une autre marque) qui arrivaient en fin de vie.
Notre interlocuteur nous explique le processus qui l’a mené à Presa : “ Nous nous sommes aperçus que certaines de nos machines devenaient tout doucement désuètes et nous avons demandé un devis à Presa pour ce projet parce qu’ils étaient déjà notre fournisseur de machines pour le marquage secondaire et la fiabilité tant de leurs machines que leur service étaient sans faille. Le fait d’avoir eu une machine Linx en test pendant une période nous a convaincu de la solution proposée.
La gamme précédente de machines nécessitait un nettoyage des têtes le matin et le soir. Si ce n’était pas fait, des problèmes de buses bouchées venaient chambouler notre journée et nécessitaient des interventions supplémentaires… Les nouveaux modèles Linx sont d’une facilité extrême, on pousse sur un bouton et ça démarre. Autre argument est qu’avec les anciennes machines il fallait faire venir un technicien 1 fois par an pour un entretien avec le coût de transport élevé, maintenant il y a le kit d’entretien qui nous permet de faire ça nous-mêmes.” Un grand changement donc dans leur organisation grâce à une optimisation de leur ligne avec Presa.
" Avant la mise en place du Tiflex HRP1000 en 2012, il fallait acheter des cartons pré-imprimés, ce qui constituait une limitation de la flexibilité sur notre ligne de production. Désormais, la boîte d’emballage de l’aérosol est marquée au cas par cas avec notre machine à jet d’encre Tiflex HRP1000. Le code-barres est imprimé pour la traçabilité et la logistique, ainsi que le nom du produit, sur 2 côtés de la boîte. C’est ce système-là qui nous a menés à Presa à l’époque. Avant on achetait un modèle de carton par produit. On voulait optimiser la gestion des emballages et aller vers un seul carton par format de produit. De plus, nous voulions être capables d'imprimer des informations supplémentaires, les cartons pré-imprimés ne comportaient que le code-barres de l’article, on ne pouvait pas mettre d'informations de traçabilité supplémentaire." poursuit Michaël Ragatuso.
" Sur le salon d’Emballage à Paris on était sur le stand de la société Tiflex qui nous a transféré vers leur distributeur belge : Presa." La raison pour laquelle ils ont choisi ce système est notamment la hauteur d’impression de 10 cm, qui n’était pas disponible dans d’autres technologies, et qui permettait avec un très bon rapport qualité-prix, d’avoir une zone d’impression très importante parce qu’on devait mettre le nom du produit et le code-barres.
Ils ont comparé avec des autres marques, mais soit ils ne savaient pas faire une aussi grande hauteur ou alors il fallait mettre 2 têtes pour obtenir la même hauteur, donc le prix était beaucoup plus élevé. " Puis il y avait aussi la technologie qui était différente avec des têtes trident qui sont beaucoup plus robustes dans la durée de vie où on avait direct dessus 3 ans de garantie, là où les autres ne garantissaient leurs têtes qu’un an, donc évidemment ça a fait pencher la balance. Depuis qu’on les a on n’a jamais eu de soucis. "
Michaël Ragatuso ajoute : " Vu qu’on était déjà satisfait des solutions de codage de Presa et que notre ancienne étiqueteuse qui fonctionne toujours, mais qui commence à présenter de temps en temps des difficultés, on a demandé une fois de plus une solution à Presa pour les étiquettes. On a donc acheté une ALstep pour poser des petites étiquettes sur certains produits, comme le TI-TOX TOTAL où on a un petit livret avec le mode d’emploi qui doit être collé sur le capuchon. Pour les produits techniques où on met un petit tube pour mettre sur le diffuseur des aérosols. On peut aussi mettre des étiquettes promotionnelles etc. La machine ALstep nous a permis aussi de rapidement corriger l’étiquetage dans certaines situations particulières."
La dernière machine qu’ils ont achetée chez Presa : l’étiqueteuse ALline, apporte aussi un changement à 1 des 2 lignes : avant on ne pouvait pas placer des étiquettes sur cette ligne, maintenant on peut le faire. Mais en plus il y a le fait de pouvoir positionner l’étiquette avec le repérage sur l’aérosol ce qu’on avait pas avant sur l’ancienne machine. C’est donc une fonctionnalité supplémentaire que n’offrait pas l’ancienne étiqueteuse. " On pouvait déjà coller une étiquette mais la nouvelle nous permet également de se repérer sur la soudure de l’aérosol pour positionner l’étiquette toujours de la même façon. Autre critère qu’on voulait améliorer : l’ancienne étiqueteuse ne permettait pas d’étiqueter les très grands aérosols de 30 cm de haut qu’on fabrique pour nos clients. Les têtes d’étiquetage ne permettaient pas de poser d'aussi grandes étiquettes et il n’y avait qu’ALtech qui proposait une machine permettant de le faire. "
Michaël Ragatuso explique : " La marque RIEM est une marque de qualité, donc c’est le premier critère de notre production. La sécurité et la qualité de l’emballage des aérosols est primordiale : le produit qu’on envoie vers le client doit être irréprochable, que ce soit au niveau de la qualité de l’emballage, de la qualité du produit, de sa fonctionnalité etc. On ne fabrique pas non plus que pour la marque RIEM, on fait aussi ce qu’on appelle le conditionnement à façon (‘contract filling’ en anglais) et là, grâce au fait qu’on est passé sur le marquage de carton, on peut donner un service supplémentaire au client qui reçoit un carton propre avec le code-barres, numéro de traçabilité, logo de leur entreprise, donc des tas de possibilités qu’on n’avait pas auparavant. "
" Les machines – que ce soient les ALtech, les Linx, les Tiflex - sont très simples à utiliser pour les gens qui travaillent sur la ligne, les réglages sont faciles, elles donnent une constance : une fois que la machine est réglée, on appuie sur un bouton et ça démarre. Avec l’ancienne étiqueteuse par contre on doit régulièrement apporter des corrections en cours de production, perdre du temps, etc. En plus, les nouvelles machines, à part de l’ALline qui est évidemment fixée sur la ligne, peuvent facilement être déplacées d’une ligne vers l’autre, si nécessaire. " précise Monsieur Ragatuso.
"On pense toujours à l’amélioration des lignes existantes. Il est donc probable de remplacer l’ancienne étiqueteuse par une deuxième ALline, mais avant cela, il faudra convaincre le responsable financier qu’il s’agit d’une opportunité pour réduire les coûts, chose que je ne manquerai pas de faire puisque Presa a toujours apporté des solutions rentables pour notre entreprise depuis le début de notre collaboration." conclut avec enthousiasme Michaël Ragatuso.